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Accès choristes

Crescendo, acte II aux Dominicains (Article de presse L'ALSACE)

Le 26 mars 2019

L'Ensemble Vocal CRESCENDO a eu l'honneur de paraître dans les colonnes de L'ALSACE.
Cet article est paru le 26 mars 2019
Plus de mille personnes pour un concert anniversaire d’une chorale locale : il faut le faire. C’est l’exploit réussi par Crescendo qui a rempli par deux fois la nef des Dominicains. Le président de l’ensemble vocal Crescendo, Guillaume Tschiember, tout comme la directrice, Christiane Simon, ne pouvaient que donner libre cours à leur joie et à leur satisfaction, dimanche 17 mars, pour le deuxième acte de la célébration du cinquantième anniversaire d’une formation qui était, au départ, les Choritz. Il avait fallu refuser plus de 200 personnes lors du concert du mois de novembre, d’où cette deuxième prestation, avec le même programme, à deux ou trois exceptions près, pour oublier la frustration passée. Depuis novembre, l’ensemble a encore eu le temps de travailler son programme. Certes, tout n’était pas parfait, et il reste l’un ou l’autre petit détail de la première partie à fignoler. Mais ne cherchons pas la petite bête. On aurait pu craindre qu’avec plus de cinquante exécutants, le volume du chant ne soit un peu trop fort. Et bien non. Nous n’avons pu qu’apprécier combien l’ensemble maîtrisait son expression, nous n’avons pu qu’apprécier la qualité des nuances, notamment dans les œuvres plus classiques. À cinquante ans, Crescendo est en train de se faire une belle place dans le cercle très fermé des très bons ensembles mixtes de la région. Inutile de faire un inventaire très détaillé du programme. Disons simplement qu’il était varié, de Mozart à la chanson contemporaine, ces dernières dans de très bonnes harmonisations, avec, de temps à autre, un petit clin d’œil, comme la reprise de l’ Alphabet de Mozart par les Quatre barbus. D’accord, cela date un peu, « d’un temps que les moins de vingt ans (et même davantage) ne peuvent pas connaître ». Mais cela pouvait déjà être au répertoire des Choritz. Comme le final, La fumée de la cigarette , une œuvre composée par le musicien guebwillerois Pierre Ritz. Outre la variété dans le temps, ce concert a été varié dans l’espace aussi, puisque Christiane Simon a puisé dans le répertoire de divers continents, notamment dans la deuxième partie, qui nous a paru la mieux adaptée aux voix et au style de Crescendo. D’autant que la cheffe de chœur s’était adjoint divers musiciens pour accompagner les choristes. Il y avait certes eu Pia et Bertrand Sachs, au piano et à la flûte, pour la première partie. Mais ensuite se sont rajoutés Frédéric Reysz, Julie Ledit, Marc et André Dissler et Freddy Klack, avec guitare, accordéon, basse et batterie, donnant davantage de couleurs à la musique, sans oublier Nicolas Edel, en kilt, à l’occasion de la Saint-Patrick, célébrée ce jour-là. Nicolas Edel a joué essentiellement de la tin whistle, une flûte irlandaise sans clés. Mais il a terminé le concert avec sa cornemuse. Dépaysement garanti. Le cinquantenaire est maintenant bel et bien terminé. Oui, bel et bien. Les Choritz étaient un ensemble réputé dans la région. Pierre Ritz ne badinait pas avec la qualité. Crescendo est leur digne successeur. Nous ne serons plus là pour voir ce qu’il en sera dans un nouveau demi-siècle. Mais, a priori, il n’y a pas de soucis à se faire.

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